5 astuces pour accueillir les émotions des enfants de 2 à 7 ans
Voici quelques préconisations préalables à une meilleure approche émotionnelle :
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ne demandez pas « pourquoi » un enfant ressent une émotion. Il la ressent, c’est ainsi. Les causes viendront plus tard s’il parvient à les identifier (avec votre aide). Pour le moment, son cerveau émotionnel est aux commandes et son cerveau rationnel est déconnecté.
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ne niez pas ou ne minimisez pas une émotion : « Ce n’est pas grave » « Calme-toi » « Ne pleure pas » car cela revient à tenter d’étouffer un besoin réel de l’enfant (besoins et émotions sont liés).
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assurez la sécurité de l’enfant : dans le cas d’une grave crise de colère qui pourrait le mettre en danger, prenez-le doucement dans vos bras.
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assurez la sécurité des autres : comme réflexe archaïque, un enfant peut être amené à taper lors d’une crise : arrêtez doucement sa main et tenez-le contre vous jusqu’à ce que l’émotion se libère totalement.
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ne criez pas, ne menacez pas,… car cela étouffe l’émotion ou la remplace par la peur. De plus, l’enfant comprendra peu à peu que ses émotions ne sont pas légitimes (problèmes d’estime de soi à long terme)
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entrainez-vous au calme : pour que le cerveau adopte des habitudes, l’idéal est d’apprendre au calme et même en s’amusant. Alors vous pouvez simuler des situations avec les personnages ou peluches de votre enfants pour anticiper et entrainer.
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prenez conscience que les émotions sont contagieuses
Voici donc les 5 astuces pour accueillir les émotions de l’enfant :
- Reconnaître les émotions avec des mots
« Tu avais hâte d’aller jouer avec ton ami. Comme c’est décevant ! »
« Ça peut être tellement frustrant quand ta construction Lego se détruit. »
« Je comprends que tu as énormément envie de cette glace. »
- Reconnaître les émotions par écrit
« Tu veux vraiment ce jouet. Écrivons-le sur ta liste de souhaits ».
- Reconnaître les émotions par des moyens artistiques
« Peux-tu me dessiner l’émotion que tu ressens sur cette ardoise ? »
« Tu peux gribouiller sur ce papier aussi fort que tu ressens de la colère. »
- S’appuyer sur l’imagination
« Qu’est-ce que nous ferions si nous pouvions encore jouer un million d’heures en plus au parc ? »
« Tu as envie d’une glace haute comment ? Comme une montagne ? Comment on se débrouillerait pour la porter ? Avec une grue ? »
- Reconnaître les sentiments en silence
La simple présence bienveillante suffit souvent à laisser l’enfant exprimer ses émotions et s’apaiser. On peut aussi signifier notre écoute empathique en disant : « Ah ! », « Mmmm », « Oooh », « hum ».
tiré du site papapositive